🧠🏞 🔐 Nos opinions et convictions nous servent de repères, façonnent notre éthique, guident notre comportement. A juste titre, dans la mesure…
…où on en connaît leurs fondements, …où on est capable d’écouter les autres avis, …où on accepte de faire évoluer sa position si de meilleurs arguments se présentent.
🔎 Mais des informations énoncées comme des vérités absolues, sans respecter ces principes et sans sources fiables, peuvent devenir dangereuses. Si elles sont erronées, intentionnellement ou non, elles risquent alors de désinformer, puis d’entraîner des comportements délétères.
Il est alors important de savoir y réagir. Cela est notamment le cas face aux complotistes, mais également aux climatosceptiques ou aux manipulations politiques.
🗝 Voici les recommandations de l’Association Eudia, nourries par son expérience d’animation de groupes pour de la sensibilisation et par les articles lus dont les principaux sont listés ci-dessous.
👉 D’abord il convient de se demander pourquoi et comment il faut y réagir en fonction du cadre. Est-ce que l’objectif est simplement de planter une graine pour que l’interlocuteur puisse un jour mieux se questionner ? Ou bien pour ne pas qu’il propage de fausses informations ? Quelles seront les conséquences pour moi et pour les autres ? Peut-être la meilleure solution est de garder son énergie et de passer son chemin. Peut-être vaut-il mieux y répondre progressivement dans la durée, s’il s’agit d’un proche, par écrit ou par oral.
👉 Ensuite il faut distinguer les opinions des faits. Concernant une opinion personnelle, on peut la reconnaître en tant que telle, sans pour autant l’accepter et en partageant éventuellement son point de vue. Concernant un fait présenté comme objectif, on peut évaluer la pertinence des sources ou renvoyer simplement vers un lien fiable dont l’auteur a déjà pris la peine de répondre factuellement au sujet. Attention, l’argumentation rationnelle ne fonctionne pas toujours et parfois il faut être un as de la communication assertive pour rendre un échange sensé et constructif !
Dans tous les cas, l’éducation est essentielle, pour savoir communiquer, pour rester éclairé, pour garder un esprit critique, pour rechercher la vérité et non avoir raison.
Pour repérer et combattre les discours complotistes : https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/coronavirus-response/fighting-disinformation/identifying-conspiracy-theories_fr.
Pour déjouer la rhétorique complotiste, cet article explique les 3 catégories d’un discours (logos, ethos, pathos) et la technique d’inversion de la charge de la preuse : https://lecourrier.ch/2021/01/20/dejouer-la-rhetorique-complotiste/.
Pour développer son esprit critique et sa rhétorique, il existe des cours d’auto-défense intellectuelle : https://www.philomag.com/articles/comment-discuter-sans-se-disputer-avec-un-complotiste.
Pour écouter un podcast sur le sujet : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/comment-argumenter-face-a-des-complotistes-3407191.
Pour répondre aux climatosceptiques : https://reseauactionclimat.org/reponses-climatosceptiques/.
Et afin pour savoir s’il faut perdre du « temps à répondre à un con » selon les dires de Bon Pote, cet article explique la loi de Brandolini, aphorisme qui énonce que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire » : https://bonpote.com/doit-on-debattre-avec-un-climatosceptique/.
Crédit photo : Markus Winkler sur Unsplash.



Laisser un commentaire